mardi 26 janvier 2016

Nos faces cachées - Amy Harmon


Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être... Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire. L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...


Edition : Robert Laffont, collection R
Date de publication : 22 Janvier 2015
Nombre de pages : 434

« Il souriait tout le temps et de bien des façons, il a donné une leçon à la vie, et pas l'inverse. »

Oui, j'arrive trente ans après la guerre (un an seulement, en fait). Ce livre a tellement fait parler de lui, a bouleversé tellement de monde qu'il fallait bien que je le lise pour voir ce que je ratais. Et effectivement, j'ai bien fait, même si ce n'est pas un coup de cœur pour moi, ça reste une très bonne lecture.

Nos faces cachées est l'histoire de Fern, une jeune fille de terminale, et de son cousin, Bailey, qui souffre d'une maladie grave depuis son plus jeune âge. Cette maladie le condamne par avance, et il se voit obligé de se déplacer en fauteuil roulant. Loin de se laisser abattre pour autant, il continue d'aller au lycée avec Fern, où se trouve un garçon magnifique dont elle est amoureuse depuis des années. Leurs chemins étaient censés se séparer à jamais à la fin de la terminale. Mais les choses vont se passer autrement ...

Ce roman aborde un tas de thèmes différents. C'est un livre qui parle d'amour et de guerre, d'amitié et des atrocités de la vie, de tout ce que le monde a de meilleur comme de pire. Et c'est très beau. Ça m'a rappelé cette citation de Markus Zusak dans La Voleuse de livres : "Je trouve toujours les humains au meilleur et au pire d’eux-mêmes. Je vois leur beauté et leur laideur, et je me demande comment une même chose peut réunir l’une et l’autre." C'est tout à fait ça. Nos faces cachées livre un tas de messages merveilleux sur des sujets très différents au premier abord, mais pas si éloignés que ça, dans le fond. Je pense qu'on ne peut qu'être touché, et si ce n'est pas par un personnage, ce sera pas un autre : ils ont tous quelque chose à nous dire.

Je pense que les personnages sont d'ailleurs un des points forts de ce livre : je les ai adorés. Fern, déjà est une jeune femme adorable, je l'ai beaucoup aimée. Elle m'a parfois un peu énervée, et je ne l'ai pas toujours comprise. J'ai adoré adoré adoré Bailey, qui m'a énormément touchée. Mais son personnage n'est pas là juste pour être "le malade de l'historie", il est bien plus que ça. J'ai adoré son sens de l'humour, sa façon de penser, c'est un personnage vraiment intéressant. Par contre, j'ai eu plus de mal avec Ambrose. J'ai eu beaucoup de mal à le suivre : très souvent, je ne comprenais pas ses réactions, pour moi il est resté très flou du début à la fin. Je ne l'ai pas détesté, mais je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à lui.

L'histoire d'amour entre Fern et Ambrose ... J'ai aussi eu du mal à la comprendre, sans doute à cause d'Ambrose, mais aussi de Fern, qui acceptait sans rechigner certaines situations et réactions et je n'ai pas toujours compris ça. Je ne dirais pas que c'est une romance mignonne, je la décrirais comme étant difficile, compliquée, mais plutôt belle, dans le fond. Mais j'ai beaucoup aimé les différents points de vue, je m'attendais à ne suivre que Fern mais finalement ça n'a pas été le cas et c'est une très bonne surprise.

Par contre, je n'ai pas adhéré à l'écriture de l'auteur. Ce qui est étrange, puisque j'ai relevé énormément de citations, mais son style m'a empêchée au début de me plonger dans l'histoire. Je l'ai trouvé très "haché", mais une fois qu'on rentre dedans, l'histoire est très prenante et il est difficile de lâcher le livre !

Malgré quelques défauts, Nos faces cachées reste donc une bonne lecture !

« La victoire est dans la lutte. »

Ma note : ★★★★☆

samedi 23 janvier 2016

Legend - Tome 3 : Champion - Marie Lu

tome 1 : Legend
tome 2 : Prodigy --> Chronique ici.
/!\ Tome 3 - Risque de spoilers /!\

June et Day ont tout sacrifié pour la République.
Leur pays est à l'aube d'une renaissance... jusqu'au jour où un nouveau virus, plus dangereux que tous les précédents, déclenche une vague de panique à la frontière ennemie. La guerre menace d'éclater.
June est la seule à détenir la clé pour défendre sa patrie. Mais sauver la vie de milliers de personnes suppose un sacrifice terrible, pour elle comme pour celui qu'elle aime.


Edition : Castelmore
Date de publication : 2014
Nombre de pages : 448

La fin de Prodigy est terriblement frustrante, mais le début de Champion l'est encore plus. Et Marie Lu joue de cela pendant tout le roman. Je l'imagine tout à fait : "Tu croyais que c'était ça, un truc horrible/triste/frustrant ? Eh bien non, regarde !" Elle y arrive tellement bien. Tout au long du livre, elle a joué avec mes sentiments comme avec ceux de ses personnages, et a remis en question toutes mes hypothèses sur la fin de cette trilogie. Jusqu'au dernier moment, il est impossible de deviner comment finira l'histoire ni si tout le monde en ressortira indemne.

Plus on se rapproche de la fin, et plus la trilogie Legend s'éloigne des dystopies classiques. Si le résumé peut donner l'impression qu'il s'agit d'une énième histoire identique à toutes celles parues avant, ce n'est absolument pas le cas. Un des aspects les plus intéressants est que rien n'est bon ou mauvais. Il n'y a pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants. Il n'y a pas les choses biens à faire et celles qui sont mal. Rien n'est tout noir ou tout blanc, il y a des bons et des mauvais côtés à tout et ça rend ce roman très réaliste, mais parfois aussi trompeur car il est facile de s'y perdre -tout comme les personnages, finalement. Et ça rend tout tellement compliqué, chaque choix est un dilemme.

La relation entre Day et June est encore plus poussée dans ce troisième tome, tant dans sa beauté que son étrangeté. Mais ce n'est pas ce qui domine : Champion, c'est avant tout des révélations et des retournements de situation, une situation qui se complique dangereusement au fil du livre ... Marie Lu a su me surprendre encore et encore. Tout, absolument tout, chaque détail et chaque mot qu'elle écrit semblent avoir leur importance, et je trouve ça génial. J'aime quand certaines révélations du livres m'amènent à comprendre ou à voir d'un autre œil certains événements qui ont eu lieu plus tôt.

On apprend à connaître de mieux en mieux les personnages, notamment Eden, le frère de Day, que j'ai trouvé absolument adorable et beaucoup plus complexe qu'il n'en avait l'air. C'est également le cas pour d'autres personnages qui font leur retour, je ne vais pas en parler mais ceux qui ont lu Champion comprendront.

J'ai finalement eu un coup de cœur pour ce dernier tome qui surpasse les deux autres, je ne peux que vous conseiller cette trilogie merveilleuse qui m'a bouleversée comme pas possible, qui m'a fait rire et pleurer et que j'ai trouvée belle et horrible à la fois : il n'y a que les meilleures livres qui font ressentir ce genre de choses.

Ma note :

mercredi 13 janvier 2016

Une nuit à New York - David Levithan et Rachel Cohn


Il y a trois semaines, deux jours et vingt-trois heures qu'elle m'a dit "c'est fini". Et la voilà déjà avec un autre. Ils s'approchent du comptoir. Il faut que j'agisse. Je me tourne vers une fille que je ne connais même pas, et je lâche : Tu veux bien être ma copine pendant les cinq prochaines minutes ? Nick et Norah n'ont rien en commun. Sauf un premier baiser, censé durer cinq minutes. Et qui va se prolonger toute une nuit. Une seule nuit ?


Edition : Le Livre de Poche (Jeunesse)
Date de publication : 2009
Nombre de pages : 224

« J'imagine qu'on ne remarque pas les planètes quand on contemple le soleil. On est bien trop aveuglé. »

Nick est musicien. Alors qu'il vient de finir de jouer avec son groupe, il voit son ex, pour qui il a toujours des sentiments, débarquer avec son nouveau copain. Il y a cette fille près du comptoir, Norah, qui accepte alors d'être sa petite amie pendant les cinq minutes qui vont venir, cinq minutes qui vont finalement s'éterniser ... Une nuit à New York n'est pas une histoire d'amour classique. C'est l'histoire de deux inconnus qui apprennent à se connaître, à se plaire, mais aussi à se libérer. Jusqu'à présent, l'amour n'a pas été une chose très facile pour eux, et il faut parfois se défaire de certaines expériences pour pouvoir en apprécier de nouvelles. C'est un des grands messages du livre : on doit sans cesse se détacher du passé pour vivre au présent. La musique est également un sujet important de l'histoire.

Une nuit à New York n'est pas une histoire d'amour niaise et naïve (sinon je l'aurais détesté, je crois). Au contraire, Nick et Norah ont une relation à la fois étrange et belle, qui semble en même temps irréelle et totalement logique. Je dirais que cette romance est même à la limite du Young Adulte, c'est pourquoi je la déconseillerais peut-être aux plus jeunes ... mais bon, pourquoi pas ? Il n'y a rien de choquant ou de vulgaire, mais le sexe fait partie intégrante de l'histoire.

Norah a un humour fantastique. Elle m'a fait éclater de rire de nombreuses fois, et c'est sans doute pour ça que j'ai trouvé Nick un peu fade à côté d'elle. Mais ce sont deux personnages que j'ai beaucoup aimé malgré tout. Ils ont cette petite touche de folie (tout le livre a cette petite touche de folie) et ce sont des personnages adorables. L'histoire se déroule en une nuit, quelques heures seulement, mais cela suffit pour les connaître, eux, leur passé, leurs idées ... Ils sont très attachants, et heureusement car les autres personnages ne font que passer et repasser, Une nuit à New York est avant tout une romance centrée sur ses deux personnages principaux, et c'est très bien comme ça.

Je connaissais déjà David Levithan et sa plume magique, donc ce n'était pas une grande surprise, j'ai adoré -comme d'habitude- sa façon d'écrire parce que c'est quelque chose de très beau et poétique, et pourtant il ne cherche pas à faire compliqué, ce qu'il dit est juste vrai. Et c'est magnifique. Quant à Rachel Cohn, c'était la première fois que je lisais un livre d'elle et j'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire, elle aussi sait trouver les mots justes et mélanger tout ça est magnifique.

Une nuit à New York est une très bonne découverte, un livre agréable à lire et plein d'espoir.

« Nous sommes ceux qui nous emparons de ce truc appelé musique et qui l'alignons sur ce truc appelé temps. Nous sommes le tic-tac. Nous sommes le pouls. Nous sommes, en filigrane, la moindre seconde de ce moment. Et en faisant nôtre ce dernier, nous le rendons atemporel. Il n'y a pas de public. Il n'y a pas d'instruments. Il n'y a que les corps et les pensées et les murmures et les regards. C'est la même poussée d'adrénaline que celle que l'on ressent lors d'un concert, mais en plus fort, parce que c'est l'Essentiel. Le cœur s'emballe, et c'est vers ça qu'il court. » (Coup de cœur citation du moment)

Ma note : ★★★★☆



En plus, il y a un film adapté du livre qui est sorti il y a quelques années déjà, je le regarderais sûrement à l'occasion.

vendredi 8 janvier 2016

Tunnels - Tome 1 - Brian Williams et Roderick Gordon


Will Burrows, un jeune garçon de quatorze ans, vit à Londres avec sa famille. Mais lui et les siens ont peu de choses en commun. Il partage cependant une passion avec son père : ensemble, ils adorent creuser des tunnels. Lorsque Mr Burrows disparaît brutalement au fond d'une galerie inconnue, Will décide de mener l'enquête avec l'aide de son ami Chester.
C'est ainsi que nos deux héros se retrouvent bientôt dans les lointaines profondeurs de la terre. Là les attend un terrible et sombre secret qui pourrait bien leur coûter la vie.
Creusez le mystère !


Edition : Michel Lafont
Date de publication : 2008
Nombre de pages : 447

Comment dire ça ... Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Il était dans ma wish-list depuis plus de deux ans, j'ai donc sauté sur l'occasion quand j'ai vu qu'il était disponible à la vente privée de Michel Lafont, sans me poser de question ... Je n'aurais pas dû. Cette chronique sera assez courte car je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre qui ne m'a absolument pas plu.

Tunnels, c'est l'histoire de Will et de son père, le Dr Burrows, tout deux passionnés de fouilles. Alors qu'ils font chacun de curieuses découvertes, comme une étrange boule de verre qui émet de la lumière ou des individus plus que louches, le Dr Burrows disparaît sans laisser de traces. Tout était terriblement lent. Les événements du résumé mettent un quart du livre à arriver, et la suite est tout aussi lente. Je trouvais le début assez mystérieux, mais lire est vite devenu une corvée avec ce livre, si bien que je me suis arrêtée à quelques dizaines de pages de la fin.

Will m'a énervée. C'est le stéréotype du personnage parfait, un gamin qui n'a jamais peur malgré les événements qui lui arrivent, il garde toujours la tête froide et les idées claires. Il réussit tout ce qu'il entreprend. Chester est le seul autre personnage un minimum développé. C'est le contraire de Will, obéissant et peureux, qui le suit partout où il va. Lui a réussi à attirer ma pitié (peut-être parce qu'il est obligée de supporter quelqu'un comme Will ?) Les autres personnages ne sont absolument pas approfondis, et pourtant ils sont nombreux.

Je n'ai pas compris pourquoi ce roman est écrit par deux auteurs. Il n'y a pas plusieurs points de vue, comme c'est généralement le cas dans les romans écrit par plusieurs auteurs. Leur plume ne m'a pas dérangée, même si elle ne m'a pas spécialement plu non plus. Une chose que je n'en pouvais plus de voir : l'expression "nos héros" qui revient à de nombreuses reprises, pour bien rappeler au lecteur que rien de tout cela n'est réel ! Bon, ce n'est pas comme si j'étais absorbée dans ma lecture, mais ça bloque, je trouve.

Tunnels n'est donc absolument pas un roman que je vous conseille, mais s'il vous tente, n'hésitez pas à le lire, vous pourrez l'aimer plus que moi !

Ma note : ★☆☆☆☆

Legend - Tome 2 : Prodigy - Marie Lu

tome 1 : Legend
/!\ Tome 2 - Risque de spoilers /!\

Quand deux ennemis jurés forment la plus improbable des alliances… June et Day ont échappé à leurs poursuivants. Réfugiés à Vegas, ils rencontrent un groupe de rebelles, les Patriotes, qui consentent à les aider à s’enfuir. Mais il y a une condition. Prêts a tout, les deux adolescents acceptent : ils savent que, sans les rebelles, leurs heures sont comptées. Pourtant, June doute: et s’ils s’apprêtaient à plonger le pays dans la guerre civile ? Déchirée entre son sens du devoir, ses intuitions et ses sentiments, elle devra prendre la décision la plus difficile de son existence. Et Day aura-t-il suffisamment confiance en sa nouvelle complice pour remettre sa vie et celle des siens entre ses mains ?


Edition : Castelmore
Date de publication : 2013
Nombre de pages : 439

J'avais adoré Legend, le premier tome de cette trilogie, tellement que je l'ai mis parmi les meilleures séries que j'ai découvertes en 2015. J'avais vraiment hâte de me replonger dans cet univers, et ce second tome a été largement à la hauteur de mes espérances !

On avait laissé Day et June dans un train, blessés et en fuite, à la fin de Legend. Le début de Prodigy est aussi fort en rebondissements ! Il se passe énormément de choses dans ce second tome, tellement que j'avais l'impression d'avoir lu cent pages au lieu de cinquante. Et ça m'allait très bien ! Prodigy est le genre de livre qu'on ne veut plus quitter, il est très dur de s'arrêter dans la lecture car Marie Lu ne laisse aucun moment de répit, il n'y a pas de longueur, seulement de l'action, des révélations, et au milieu de tout ça, une petite touche d'amour. J'aimerais vous parler plus de l'intrigue sans trop en dire. Disons simplement que les Patriotes ont un plan, un plan qui inclut Day et June et qui risque de remettre en question beaucoup de choses ...

Les personnages sont une des grandes réussites de ce livre. Ils sont tous très humains et complexes, même ceux qui semblent tout d'abord sans grande importance. Day et June, surtout, sont terriblement attachants. Ils sont à la fois des contraires (le rebelle et la jeune prodige) mais ils se ressemblent finalement plus qu'on ne pourrait le croire. Et s'ils paraissent tous les deux sans faille, ce ne sont que des humains, perdus après les événements du tome un, chacun à leur façon.

Marie Lu écrit toujours aussi bien. Sans chercher à faire compliqué, elle écrit d'une manière tellement fluide, tellement prenante. Même en suivant les points de vue des deux personnages, elle a réussi à me perdre autant qu'eux !

La fin est horrible ! J'étais bien contente de pouvoir enchaîner directement sur le tome trois, parce que la première chose qui m'est venue à l'esprit était "Quoi ? Non, c'est pas possible !" et après j'ai commencé la suite et si, c'était tout à fait possible, finalement. Il y a énormément de suspens et des révélations à la dernière minute, qui donnent envie de se jeter littéralement sur le tome trois !

Ma note : ★★★★★

dimanche 3 janvier 2016

Phobos² - Tome 2 - Victor Dixen

tome 1 : Phobos
/!\ Tome 2 - Risque de spoilers /!\

ILS CROYAIENT MAITRISER LEUR DESTIN.

Ils sont les douze pionniers du programme Genesis.
Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.

ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS

Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour.
Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger.
En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.

MEME SI LES SOUVENIRS TOURNENT AU SUPPLICE,
IL EST TROP TARD POUR OUBLIER.


Edition : Robert Laffont, collection R
Date de publication : 19 novembre 2015
Nombre de pages : 490

Ruiss est une fille sublime, géniale, hyper gentille, et c'est avant tout une amie que j'adore, on attendait toutes les deux la sortie de Phobos, il était donc impératif que je lise ce livre avec elle et qu'on fasse cette chronique ensemble ! Vous aurez donc une double chronique.

Comment a-t-on découvert le livre ?

Ruiss : Un jour je me baladais sur un forum et je vois un topic dédié à la lecture. Là, ma chère Mezou avait marqué qu'elle avait lu récemment Phobos de Victor Dixen. J'ai cherché sur internet, ça avait l'air intéressant alors je l'ai acheté J'ai beaucoup aimé du coup j'ai acheté le tome 2.

Mezou : Phobos a fait le tour des blogs à sa sortie, et ça a été un coup de cœur pour beaucoup de gens. Et presque pour moi aussi. Je me suis donc jetée sur le second tome à sa sortie, et j'en ressors malheureusement un peu déçue (la barre était haute, très haute).

Le scénario :

Ruiss : Après la découverte du rapport Noé, un dilemme s'impose pour les héros de notre livre. Descendre sur mars ou faire demi tour ? Lors d'un vote à la majorité l'équipe décide d'aller sur Mars malgré tout. Le livre raconte leurs débuts sur la planète rouge, les joies comme les peines des jeunes mariés et surtout, leurs espoirs de survie. Je ne peux pas dire que j'ai adoré ce livre, il était pour moi bien moins intéressant que le premier tome. L'intrigue amoureuse est moins bien fouillée, et bien que ce ne soit pas le seul point fort de l'histoire, j'ai trouvé que ça jouait beaucoup. J'ai aussi trouvé le début un peu long. Néanmoins je critique, je critique alors que lire le deuxième tome de Phobos m'a procuré du plaisir. La fin m'a beaucoup troublée, mais je ne sais pas si j'ai le droit d'en parler.

Mezou : J'ai trouvé que l'intrigue était très lente à se mettre en place. Le premier tome s'arrête quand Léonor s'apprête à révéler l'existence du rapport Noé aux autres prétendants et prétendantes. On pourrait penser que ça va aller vite. Que le vote serait rapide (entre nous, son issue n'est pas une surprise, non ?) mais pas du tout. Victor Dixen s'arrête sur des détails, il s'attarde alors que le premier tome était très dynamique, sans une seconde de répit ... Ça aurait pu m'ennuyer, mais j'étais sans arrêt dans l'attente d'une réponse, d'un rebondissement, donc les pages se sont malgré tout enchaînées rapidement. Ce tome-là est malgré tout très riche en action et en révélations, on alterne toujours entre les différents points de vue : Champ, Contre-champ, Hors-champ et Chaîne Genesis. Ce fonctionnement est toujours aussi intéressant, il participe à mettre en place le suspens de l'histoire et à nous torturer l'esprit un peu plus. Les prétendants sont continuellement en train de chercher à déjouer le complot, et en tant que lecteur, il est impossible de ne pas faire de même. On se méfie de tout, de tout le monde, et c'est quelque chose que j'ai adoré. Et la fin ! Je ne sais pas quoi en penser, je ne m'y attendais absolument pas et elle me donne très envie de lire la suite !

Les personnages :
Ruiss : Commençons par Léonor, elle est aussi attachante que dans le premier tome. Ce n'est pas une fifille parfaite, elle est humaine, elle a des qualités et des défauts. Malgré cela je trouve un peu qu'elle se croit un peu plus "haute" que les autres ? C'est inévitable à mon avis, et ça ne m'a pas vraiment dérangée. On apprend à connaitre Andrew et Harmony, que j'ai appréciés. J'ai hâte de voir leur évolution dans le tome 3. Pour ce qui est des autres prétendants j'avoue qu'il m'a manqué certaines choses, j'avais l'impression de ne pas vraiment les connaître. Ensuite, il y a Marcus, que j'idolâtrais profondément et dont je ne sais plus quoi penser. L'auteur crée des personnages intrigants, attachants et en même temps si détestables. C'est un des grands points forts de Phobos, que j'ai revu dans ce deuxième tome si ce n'est en mieux.

Mezou : Contrairement à Ruiss, je trouve que ce deuxième tome apporte énormément aux personnages secondaires. On se rend compte qu'on s'est fait de fausses idées sur certains, on apprend à en connaître d'autres, ils ont chacun leurs spécificités, leur caractère, même si certains auraient mérités d'être plus approfondis. Mais il y a énormément de personnages dans Phobos, et il est impossible de les connaître tous en détails. Certains m'ont énervée, et j'avais envie de leur donner des claques (n'est-ce pas, Alexeï ?), mais c'est un des points forts de Phobos : ils sont imparfaits et humains.

Le style de l'auteur

Ruiss : Victor Dixen écrit génialement bien de mon point de vue. J'apprécie le fait que chaque chapitre soit léger, facile à lire compte tenu du nombre d'informations révélées chaque fois. Les parties dans l'espaces sont très réalistes mais celles que j'ai préférées restent celles sur Terre. Ui, je suis sadique et j'ai adoré voir Serena dans le doute . Je vais encore parler d'eux mais j'ai aussi bien aimé suivre l'histoire d'Andrew et d'Harmony. Malgré que ce ne soient pas des personnages principaux ils font tous pour nos héros et leur fuite est intéressante, l'écriture fluide de Victor Dixen tremble un peu, il ose et il a raison. C'est un gros point fort de ce tome 2, et je suis contente de pouvoir affirmer que l'écriture n'a pas baissé, au contraire, elle est toujours aussi palpitante.

Mezou : Le style de Victor Dixen est toujours aussi agréable à lire, simple mais plein de très belles citations. Il réussit avec brio à emporter le lecteur dans son univers. Tout semble avoir sa place, malgré les quelques longueurs dont j'ai parlé au-dessus. Phobos reste néanmoins une série géniale, et j'ai vraiment hâte de lire la suite !

« On est en danger depuis le premier jour de notre vie, depuis notre premier souffle, notre premier cri. Tu sais pourquoi j'aime tant les roses ? Pas parce que ce sont des fleurs romantiques ou parce qu'elles permettent de jouer les jolis coeurs, comme tu me l'as reproché lors de notre première rencontre. Les roses n'ont rien de mièvre ou de gentil, elles sont justes vraies. Cruellement vraies. Si leurs pétales nous montrent que la vie est belle à couper le souffle, leurs épines nous rappellent qu'elle est dangereusement à en crever. »

Notre note : ★★★★☆

vendredi 1 janvier 2016

Bilan de 2015

Et voilà une année qui touche à sa fin ... Une très bonne année livresque ! Il m'est impossible de donner le nombre exact de livres que j'ai lus pendant cette période, mais je pense que j'en ai lu environ 70 sans compter les relectures. 2015, c'est également l'année où j'ai commencé à suivre des chaînes booktubes, des blogs, et où finalement j'ai crée le mien ! Je remercie donc toutes ces personnes qui ne connaissent même pas mon existence, ainsi que les quelques personnes qui liront cet article, merci à vous :3 Chaque vue et chaque commentaire me font énormément plaisir !


Voilà mon ... top 3 des meilleures séries de l'année :
 
3ème : June est un prodige. À quinze ans, elle fait partie de l'élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré dans les hauts rangs de l'armée.
Day est le criminel le plus recherché du territoire. Né dans les taudis qui enserrent la ville, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l'arrêter.
Issus de deux mondes que tout oppose, ils n'ont aucune raison de se rencontrer... jusqu'au jour où le frère de June est assassiné. Persuadée que Day est responsable de ce crime, June se lance dans une traque sans merci... Mais est-elle prête à découvrir la vérité ?

Il fallait bien une dystopie dans ce top 3 ! Legend est une de mes meilleures découvertes de l'année, avec des personnages très attachants et une intrigue pleine d'action ! Il me reste les tomes 2 et 3 à lire, mais je suis sûre d'adorer.


2ème : JE SUIS MAUDITE.
J'AI UN DON.
JE SUIS UN MONSTRE.
JE SUIS PLUS FORTE QU'UN HOMME.
MON TOUCHER EST MORTEL.
MON TOUCHER EST POUVOIR.
JE NE VEUX PAS QU'IL ME TOUCHE.
IL NE DOIT PAS M'APPROCHER.
JE SUIS LEUR ARME.
JE ME VENGERAI.

Le style d'écriture de cette auteure est phénoménal. Je pense que c'est en grande partie pour ça que j'aime cette série. Sans oublier évidemment que l'histoire est géniale,

 
1er : 1914. À l’aube de la Première Guerre mondiale. D’un côté, les darwinistes (Anglais, Français), adeptes du tout biologique et rois de la manipulation génétique. De l’autre, la civilisation ultra-mécanique, les clankers (Allemands, Autrichiens.) La guerre éclate avec l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand. Alek, son fils, menacé lui-aussi de mort, prend la fuite sur un robot de combat bipède bardé de mitrailleuses. Il réussit à rejoindre la Suisse et se cache dans un vieux château en ruines. Pendant ce temps, la jeune Écossaise Deryn Sharp, orpheline, s’habille en garçon et se fait engager dans l’Air Service (forces aériennes britanniques.)
J'adore j'adore j'adore cette série. Une des premières que j'ai lues cette année, et je l'adore. C'est grâce à cette série géniale que j'ai découvert le steampunk, et que je vais continuer d'en lire. Ce sont des pavés, et l'univers est à la taille des livres !



Ainsi que mon top 3 des meilleurs one-shots de 2015, sans ordre de préférence !

 
La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être « normale ».
- On joue au jeu des vingt questions ?
- OK , mais c'est moi qui les pose cette fois.
- Ça marche.
- Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
- Ne m'insulte pas.
- Est-ce que tu es vivant ?
- Oui.
- Tu habites ici ?
- Oui.
- Je te connais ?
- Oui.
- Est-ce que je t'ai rêvé ?

Un de mes derniers coups de coeur de l'année, j'ai adoré ce livre ! Vous pouvez trouver ma chronique ici.



Etats-Unis, 1986. Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l'habitude de s'asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l'ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.

Eleanor et Park forment un de mes couples de fiction préférés. Leur histoire est adorable sans être niaise, le tout écrit par Rainbow Rowell, que demander de mieux ? C'est grâce à ce livre que j'ai découvert cette auteure géniale, et j'ai lu tous ses autres romans depuis.




 
Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie.
Finch est la "bête curieuse" de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides et les phases "d'éveil" où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa sœur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivante a perdu pied, s'est isolée et s'est laissée submerger par la culpabilité.
Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante: l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir.

On ne m'avait pas fait autant rire et autant pleurer depuis Nos étoiles contraires, tout simplement. Et rien que pour ça, ce livre mérite sa place dans mon top 3 de l'année parce qu'il est merveilleux, et que Theodore Finch est merveilleux également.


Voilà voilà ! Je vous souhaite à tous une très bonne année 2016, en espérant qu'elle sera meilleure que celle qui vient de s'achever <3