dimanche 1 janvier 2017

Bilan de 2016

2016 a été une année très importante pour moi, la meilleure sans aucun doute, malgré beaucoup de points négatifs (malheureusement, y'en aura toujours, donc il faut bien faire avec). Je ne vais pas entrer dans les détails parce que c'est personnel et parce que vous vous en fichez sûrement, mais je suis sûre que la Mezou un peu plus âgée que je serais dans quelques années sera contente de lire ces quelques lignes et de se rappeler des bons moments (coucou à toi, si tu passes par là).

Niveau livre et blog, c'est la première année complète que je passe avec ce blog, même s'il y a eu quelques petites absences. Et j'en suis ravie. J'adore écrire mes chroniques, j'adore lire et répondre à vos commentaires, j'adore aller voir vos blogs, lire vos articles, et rajouter un énième livre à ma wish-list (même si je vous hais pour ça parce que si ça continue, une vie ne sera jamais assez pour lire tous ces livres qui me tendent les bras). J'ai lu une cinquantaine de livres cette année, ce qui est bien moins que l'année dernière, et je m'en rendais bien compte avant de compter. Mais ce n'est pas grave, je lis assez pour être heureuse et c'est le principal.

Je vous souhaite à tous une année meilleure que 2016, ainsi qu'une pluie de livres s'abatte sur vos maisons et que Millard Nullings prenne enfin vie en 2017 (non, je ne suis pas trop optimiste).

Mais il est l'heure de passer aux choses intéressantes parce qu'on va parler des plus belles découvertes que j'ai faites cette année, ces livres que vous devez lire à tout prix tellement ils sont géniaux ... *roulement de tambours* Je viens de me rendre compte qu'il n'y a que des romans historiques là-dedans, et finalement c'est assez représentatif de ce que j'ai lu cette année (ou ce que j'avais envie de lire quand je n'en lisais pas) donc voilà (phrase qui ne sert strictement à rien) ! *re roulement de tambour*

En 5ème position, et c'est déjà une pépite : Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy, qui m'a complètement chamboulée quand je l'ai lu, c'est celui dont ma lecture date le plus mais je m'en rappelle très bien. D'ailleurs, l'autre livre de l'auteure est dans ma PAL et je ne vais pas tarder à le lire lui aussi (il a la pression, ça va être dur d'égaler un chef-d'oeuvre pareil).
« Personne n'est mauvais ou bon par naissance, nationalité ou religion. Au fond de nous, nous sommes tous maîtres et esclaves, riches et pauvres, parfaits et imparfaits. Je sais que je le suis et lui aussi, il l'est. Nous tombons amoureux malgré nous. Nos cœurs trahissent nos esprits. »

Ensuite, et ce n'est pas un roman : Le Journal d'Anne Frank, que j'ai lu cet été et qui ne me lâche pas depuis, c'est quelque chose de très fort que de lire des témoignages et je compte m'y mettre plus régulièrement. Ce livre me hante, il harcèle mes pensées, c'est le genre de livre qui va laisser en moi une trace à jamais.
« C'est un vrai miracle que je n'aie pas abandonné tous mes espoirs, car ils semblent absurdes et irréalisables. Néanmoins, je les garde car je crois encore à la bonté innée des hommes. Il m'est absolument impossible de tout construire sur une base de mort, de misère et de confusion, je vois comment le monde se transforme lentement en un désert, j'entends plus fort, toujours plus fort, le grondement du tonnerre qui approche et nous tuera, nous aussi, je ressens la souffrance de millions de personnes et pourtant, quand je regarde le ciel, je pense que tout finira par s'arranger, que cette brutalité aura une fin, que le calme et la paix reviendront régner sur le monde. »

Top 3 ! Je suis Adèle Wolfe de Ryan Graudin, sûrement le meilleur début de série de l'année. Une intrigue et un univers absolument géniaux, j'ai été totalement transportée, secouée, j'adore les idées de l'auteur et ce qu'elle a fait d'un sujet pourtant classique.
« Le monde est malade. Et je fais de mon possible pour le guérir. »

Là, on arrive des chefs-d'oeuvre, dont Le sel de nos larmes de Ruta Sepetys, d'une beauté magistrale, qui m'a touchée presque autant que le livre qui va suivre. Je savais que j'allais aimer, mais je n'aurais jamais cru que ce serait à ce point.
« J'allais d'un corps à l'autre, soignant de mon mieux ampoules, engelures et blessures. Mais je ne connaissais aucun traitement pour guérir ce qui rongeait le plus les uns et les autres. La peur. »

Et là. Et là. Fin décembre. Coup de foudre immédiat. Je suis amoureuse. J'en ai parlé dans mon bilan de décembre, je n'ai pas encore fait de chronique mais ça ne saurait tarder : Toute la lumière que nous ne pouvons voir d'Anthony Doerr, qui m'a donné des claques, qui m'a fait sincèrement peur, qui m'a émue au possible. Ce livre est une merveille, sans hésiter un de mes livres préférés, même je n'ai pas eu le temps de prendre un peu de recul sur cette lecture. C'est ce genre de livre qui vous fait ressentir tellement de choses en le lisant, qu'après, quand vous l'avez fini, vous le reposez en mode "OK ... OK ... Tout va bien, ça va bien se passer, je vais m'en remettre ..." et vous vous en remettez, mais il vous laisse une cicatrice et c'est la preuve qu'un jour un auteur, quelqu'un que vous ne connaissez même pas, vous a fait ressentir quelque chose d'incroyablement fort à travers des mots (des lettres), quelque chose que vous n'oublierez jamais. Et si je pouvais, je le remercierais pour ça.
« Notre atmosphère est une bibliothèque recueillant toutes les vies jamais vécues, toutes les phrases jamais prononcées, les mots jamais transmis. »